Surf. CT : Kelly Slater de retour à J-Bay, Adin Masencamp et Sarah Baum invités (2024)

Neuvième et avant-dernière manche de la saison régulière du CT 2023, le Corona Open J-Bay se déroulera du 13 au 22 juillet en Afrique du Sud. Avec Kelly Slater, et la qualification pour les play-offs et les JO plus que jamais en ligne de mire

La saison régulière du Championship Tour (CT) 2023 entre dans sa dernière ligne droite, en ayant gardé le meilleur (hors Pipeline) pour la fin : Jeffrey's Bay en Afrique du Sud, du 13 au 22 juillet ; puis Teahupo'o à Tahiti, du 11 au 20 août. Deux destinations – les9 et 10e de l'exercice – très « dream tour » qui vont décider des tops 5 qualificatifs pour les play-offs.

Chez les hommes, aucun surfeur n’a encore « verrouillé » sa présence à Trestles (Californie) du 8 au 16 septembre, mais ce n’est qu’une question d’officialisation pour Filipe Toledo (1er) et Griffin Colapinto (2e) tant le Brésilien – cependant touché à un genou – et le Californien sont solidement installés aux deux premières positions. L’Australien Ethan Ewing (3e) et le Brésilien Joao Chianca (4e) suivent et sont eux aussi sur de (très) bons rails. Grâce à sa récente première victoire en carrière sur le CT à Saquarema, le Brésilien Yago Dora occupe provisoirement la 5e et dernière place qualificative, que peuvent plus particulièrement convoiter John John Florence (6e), Gabriel Medina (7e) et Jack Robinson (8e), voire Leo Fioravanti (9e), Ryan Callinan (10e) et Italo Ferreira (11e).

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Le Brésilien de 27 ans s’est offert une mémorable première victoire sur le CT, ce samedi à Saquarema, en remportant son épreuve nationale du Vivo Rio Pro. À l’issue de cette 8e des 10 manches de la saison régulière, le voilà même dans le top 5 qualificatif pour les play-offs. Filipe Toledo repasse, lui, en jaune

Deux femmes ont d'ores et déjà réservé leur ticket pour Trestles, les deux championnes du monde Carissa Moore (1re) et Tyler Wright (2e). Les trois autres surfeuses de l'actuel top 5 – Caroline Marks (3e), Molly Picklum (4e), Caitlin Simmers (5e) – seront difficiles à déloger, un écart de plus de 7 000 points s'étant créé avec leurs poursuivantes, au premier rang desquelles l'octuple championne du monde et en exercice Stephanie Gilmore et Tatiana Weston-Webb, 6es ex aequo.

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Le CT 2023 qualifiera en parallèle le top 10 masculin et le top 8 féminin pour les Jeux olympiques de Paris 2024, dans la limite de deux athlètes par nation. Avant J-Bay, les sésames reviendraient : aux Brésiliens Filipe Toledo et Joao Chianca, aux Américains Griffin Colapinto et John John Florence, aux Australiens Ethan Ewing et Jack Robinson, à l’Italien Leo Fioravanti, au Japonais Kanoa Igarashi, aux Sud-Africains Jordy Smith et Matthew McGillivray chez les hommes ; aux Américaines Carissa Moore et Caroline Marks, aux Australiennes Tyler Wright et Molly Picklum chez les femmes, où Johanne Defay, la Brésilienne Tatiana Weston-Webb, la Costaricienne Brisa Hennessy et la Portugaise Teresa Bonvalot ont déjà assuré leur qualification.

Premières pour Masencamp et Baum

La course aux Rip Curl WSL Finals et aux JO se poursuit donc sur l'emblématique pointbreak de J-Bay, au sud-ouest de Port Elizabeth, avec son interminable et rapide droite, dont la section de Supertubes – propice aux carves et aux tubes – est le joyau. Un spot à même de faire se déplacer Kelly Slater, malade et forfait pour la précédente manche au Brésil, et qui fera son retour en Afrique du Sud.

Lointain 23e mondial, le King n’y aura d’autre ambition que d’essayer de gagner l’épreuve pour la cinquième fois (après 1996, 2003, 2005 et 2008). Le onze fois champion du monde n’est en effet plus concerné mathématiquement par la lutte pour les play-offs. Il est également hors jeu pour la qualification via le CT aux JO de Paris 2024, puisqu’il ne peut plus rejoindre les deux meilleurs Américains actuels du classem*nt, Griffin Colapinto et John John Florence. La seule manière désormais de voir le Floridien de 51 ans chasser l’or olympique dans les tubes de Teahupo’o dans un peu plus d’un an réside dans une victoire de l’équipe masculine américaine lors des Mondiaux ISA 2024, qui ouvrirait un troisième quota US non nominatif.

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À quatre jours du lancement de la période d'attente du Corona Open J-Bay, aucun pensionnaire de l'élite ne manque à l'appel, hommes et femmes confondus. La WSL a attribué ses wild cards à Adin Masencamp(24 ans) et Sarah Baum (29 ans), qui sont les Sud-Africains actuellement les mieux classés sur le circuit Challenger Series (lui est 19e, elle est 8e). Tous les deux feront leur toute première apparition sur le CT. Un second accomplissem*nt en l'espace d'un mois pour Baum, qui a décroché sa qualification pour les JO lors des récents Mondiaux ISA.

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Côté français, après avoir vu son début de saison tronqué par une blessure, Johanne Defay n’a plus rien à jouer, à l’exception notable d’un meilleur seeding en vue de l’année prochaine. Éliminée dès le 2e tour des deux précédentes étapes au Salvador et au Brésil, la Réunionnaise aura une nouvelle fois fort à faire lors de son entrée en lice à J-Bay, où elle affrontera au 1er tour la finaliste de l’an dernier Tyler Wright et la tenante du titre brésilienne Tatiana Weston-Webb, rien que ça ! En trois participations à l’épreuve sud-africaine, Defay a toujours atteint les quarts, sans jamais les franchir.

Outre Slater et Weston-Webb, six autres anciens lauréats à J-Bay figurent cette année dans les tableaux : chez les hommes, Ethan Ewing, qui y avait défloré son palmarès dans l'élite l'an dernier, Gabriel Medina (2019), Filipe Toledo (2017, 2018) et le toujours très attendu local de l'étape Jordy Smith (2010, 2011) ; chez les femmes, les deux reines du surf Carissa Moore (2019) et Stephanie Gilmore (2018).

Les tableaux du Corona Open J-Bay

- Le 1er tour masculin:
(le 1er de chaque série qualifié pour les 8es de finale, les 2 autres en repêchage)
Série 1: Joao Chianca (BRÉ) vs. Barron Mamiya (HAW) vs. Seth Moniz (HAW)
Série 2: Ethan Ewing (AUS) vs. Caio Ibelli (BRÉ) vs. Rio Waida (IDN)
Série 3: Griffin Colapinto (USA) vs. Liam O’Brien (AUS) vs. Kelly Slater (USA)
Série 4: Filipe Toledo (BRÉ) vs. Kanoa Igarashi (JAP) vs. Adin Masencamp (AFS)
Série 5: Yago Dora (BRÉ) vs. Connor O’Leary (AUS) vs. Ian Gentil (HAW)
Série 6: John John Florence (HAW) vs. Italo Ferreira (BRÉ) vs. Callum Robson (AUS)
Série 7: Gabriel Medina (BRÉ) vs. Ryan Callinan (AUS) vs. Matthew McGillivray (AFS)
Série 8: Jack Robinson (AUS) vs. Leonardo Fioravanti (ITA) vs. Jordy Smith (AFS)
- Le 1er tour féminin:
(la 1re de chaque série qualifiée pour les quarts, les 2 autres en repêchage)
Série 1: Molly Picklum (AUS) vs. Caitlin Simmers (USA) vs. Gabriela Bryan (HAW)
Série 2: Carissa Moore (HAW) vs. Lakey Peterson (USA) vs. Sarah Baum (AFS)
Série 3: Tyler Wright (AUS) vs. Tatiana Weston-Webb (BRÉ) vs. Johanne Defay (FRA)
Série 4: Caroline Marks (USA) vs. Stephanie Gilmore (AUS) vs. Bettylou Sakura Johnson (HAW)
Le Corona Open J-Bay se déroule du 13 au 22 juillet; il est à suivre en direct vidéo sur le site de la WSL.

Le calendrier et les vainqueurs du CT 2023

- Billabong Pro Pipeline, Hawaii: Jack Robinson (Aus) & Carissa Moore (Haw).
- Hurley Pro Sunset Beach, Hawaii: Filipe Toledo (Bré) & Molly Picklum (Aus).
- MEO Rip Curl Pro Portugal, Peniche: Joao Chianca (Bré) & Caitlin Simmers (USA)
- Rip Curl Pro Bells Beach, Australie: Ethan Ewing (Aus) & Tyler Wright (Aus)
- Margaret River Pro, Australie: Gabriel Medina (Bré) & Carissa Moore (Haw)
- Surf Ranch Pro, États-Unis: Griffin Colapinto (USA) & Carissa Moore (Haw)
- Surf City El Salvador Pro, Punta Roca: Filipe Toledo (Bré) & Caroline Marks (USA)
- Vivo Rio Pro, Brésil: Yago Dora (Bré) & Caitlin Simmers (USA)
- Corona Open J-Bay, Afrique du Sud: 13 - 22juillet.
- Shiseido Tahiti Pro, Teahupo’o: 11 - 20août.
- Rip Curl WSL Finals, Trestles (Californie): 8 - 16septembre

Les classem*nts mondiaux après le Brésil

- Hommes:
1. Filipe Toledo (Bré) 44 980 pts
2. Griffin Colapinto (USA) 44 220 pts
3. Ethan Ewing (Aus) 40 015 pts
4. Joao Chianca (Bré) 39 640 pts
5. Yago Dora (Bré) 32 120 pts
6. John John Florence (Haw) 30 970 pts
7. Gabriel Medina (Bré) 29 355 pts
8. Jack Robinson (Aus) 29 205 pts

- Femmes:
1. Carissa Moore (Haw) 51 660 pts
2. Tyler Wright (Aus) 49 895 pts
3. Caroline Marks (USA) 45 125 pts
4. Molly Picklum (Aus) 41 525 pts
5. Caitlin Simmers (USA) 38 660 pts
6. Stephanie Gilmore (Aus) 31 625 pts
Tatiana Weston-Webb (Bré) 31 625 pts

11. Johanne Defay (Fra) 15 710 pts

Surf. CT : Kelly Slater de retour à J-Bay, Adin Masencamp et Sarah Baum invités (2024)

FAQs

Does Kelly Slater still live in Florida? ›

Of Syrian-Irish descent, Slater grew up in Cocoa Beach, Florida, where he still lives. He is the son of Stephen Slater and Judy Moriarity. He has two brothers, Sean and Stephen. The son of a bait-store proprietor, Slater grew up near the water, and he began surfing at age five.

When did Kelly Slater leave Channel Islands? ›

In 2015, Kelly left his long-time sponsor Channel Islands and bought a majority interest in Firewire Surfboards, the most sustainable major surfboard company in the world.

How many surfing titles has Kelly Slater won? ›

He holds nearly every significant record in the sport, with 11 world titles, 55 event victories, and the record for being both the youngest and oldest men's world champion. Slater claimed his first world title as a 20-year-old in 1992, and won his last at 39 in 2011.

Where did Kelly Slater surf? ›

Supernaturally talented pro surfer from Cocoa Beach, Florida; a record-breaking eleven-time world champion (1992, 1994–98, 2005-2006, 2008, 2010-2011 ) who reinvented virtually every aspect of high-performance surfing.

How much does it cost to surf Kelly Slater? ›

The wave tank prefers to operate mysteriously, but in reality you can call up and rent the whole place, assuming you have the right number. High-season daily rental is around $70,000 while low-season costs are $50,000. Daily per person rate (at 10 surfers) is $5K to $7K.

Where does Kelly Slater own property? ›

In addition to his for-sale compound, Slater and his longtime partner Kalani Miller also maintain a primary residence he calls a “small beach shack” on Hawaii's Banzai Pipeline reef break, plus homes in Florida, California and Australia.

Why is Kelly Slater not in Brazil? ›

Breaking News: Kelly Slater Withdraws from Brazil Competition Due to “Ongoing Illness” Surfing GOAT has “fevers, sinus, chills, headaches, stomach flu, etc.” As competition kicked off today at the VIVO Rio Pro, the Championship Tour had a GOAT-sized hole missing from the competitive field – Kelly Slater was absent.

Does Kelly Slater live in Oahu? ›

When the surfing GOAT retires, he won't be spending his time at a beachfront estate he owns on Oahu's North Shore. As the Wall Street Journal first reported, Kelly Slater's 7,680-square-foot oceanfront compound in Haleiwa, HI, has barreled onto the market for $20 million.

Who is the owner of Outerknown? ›

Kelly Slater - Founder - Outerknown | LinkedIn.

Does Kelly Slater have a degree? ›

In 2004, Slater Completed his Masters Degree in Criminal Law at Sydney University, Australia.

Who is the most successful womens surfer? ›

Stephanie Gilmore won the world surfing title in 2007, 2008, 2009, 2010, 2012, 2012, 2014, 2018 and 2022 and is the most female winner in history.

Did Kelly Slater have a baby? ›

Kelly Slater is going to have a second child soon.

The announcement first came in March, via an Instagram post from Slater and longtime partner Kalani Miller.

Who owns Kelly Slater wave pool? ›

In 2016 WSL Holdings, parent company of the World Surf League (WSL), acquired Kelly Slater Wave Company (KSWC) with the goal of creating a global network of high-performance training and competition facilities. Kelly Slater Wave Co's vision is to change the world through the inspirational power of surfing.

Why did Kelly Slater leave Baywatch? ›

“I know there were a lot of people calling me a sell out (and it was) totally understandable because it was commercialising and bastardising what our (surf) culture was for a character,” Slater told Vice Sports. “That's basically why I quit. That wasn't really a fun time for me.

Are there any tall pro surfers? ›

Kade Matson: 6 ft, 3 in (1.90 meters) Cole Houshmand: 6 ft, 3 in (1.90 meters) John John Florence: 6 ft, 2 in (1.87 meters)

Does Kelly Slater live on North Shore? ›

When the surfing GOAT retires, he won't be spending his time at a beachfront estate he owns on Oahu's North Shore. As the Wall Street Journal first reported, Kelly Slater's 7,680-square-foot oceanfront compound in Haleiwa, HI, has barreled onto the market for $20 million.

Does Kelly Slater have a relationship with his daughter? ›

Kelly acknowledges the importance of having both parents in a child's life and has candidly expressed his regret for his absence. However, despite these early difficulties, a strong father-daughter relationship has grown between them, something Slater isn't looking to repeat with his baby.

Does Kelly Slater's daughter surf? ›

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